Le Lierre grimpant a mauvaise réputation. Perçu à tort comme un parasite des arbres et un destructeur de murs, il peut en vérité jouer un rôle central dans le développement d’un écosystème urbain ou rural, pour peu qu’on lui laisse sa chance.
Est-il un « parasite » ?
Le lierre est bénéfique pour son arbre support. Il abrite une faune qui régule les parasites et protège le tronc des grandes variations de température. Tant que l’arbre support est en bonne santé, tout se passe bien. Mais si celui-ci vient à avoir une faiblesse quelconque, grand âge ou maladie, celui-ci perd ses feuilles, ce qui permet au lierre d’améliorer sa photosynthèse et d’accélérer sa croissance.
Grâce au lierre, les ruines sont protégées des pluies dévastatrices, ou encore du gel destructeur. De plus, il assainit le sol en évitant l’excès d’humidité, mauvais pour les fondations. Mais attention, il est primordial de ne pas le laisser atteindre les toits car il le dégraderait en s’insinuant sous les tuiles !
A-t-il des vertus ?
Le Lierre grimpant permet de réaliser une lessive très efficace : laissez reposer 150g de feuilles en décoction pendant 20 min dans 2 L d’eau, broyer la mixture obtenue, puis enfin laisser macérer quelques heures avant de la filtrer. Il suffira d’ajouter ce liquide à l’eau de lavage.
Il est également très utile en purin contre les acariens, aleurodes et pucerons : mélangez 1 kg de feuilles de lierre coupées grossièrement avec 10 L d’eau. Laissez le tout macérer. N’utilisez pas de contenant métallique. Recouvrez d’un tissu et brassez chaque jour pendant 5 à 10 jours. Elle s’utilise en pulvérisation au printemps, diluée à 5%, tous les 15 jours à titre préventif, ou tous les 5 jours en curatif.
Comment l’entretenir ?
Il est idéal pour couvrir un talus ou une clôture. La première année de sa plantation, un arrosage régulier et un ombrage adapté est nécessaire. Par la suite, veillez à le tailler lorsqu’il se trouve sur des jeunes arbres ou quand il est sur le point d’atteindre votre toit.
